Le feu des origines

Chapitre 1: le depart

Le grondement du tonnerre résonne, la pluie, considéré comme salvatrice par les sadidas, s’accompagne ici des feux du ciel, destructeurs. Banjo se réveille, et se tient à l’encadrement de la porte. Les éclairs, le feu… sa tribu le craint, à juste titre. Les siens vénèrent la terre mère et l’eau salvatrice, source de vie. Pourtant, certaines histoires parlent de sadidas maître du feu, considéré comme des renégats, des êtres dignes de Brakmar la putride. « Le feu, source de chaleur et de bien être, qui est présent en chacun de nous » pense banjo « tout comme l’eau ou la terre, le feu peut se montrer bienveillant ou destructeurs ». Il secouât la tête pour chasser ses pensées impies.

L’orage cesse, les siens sortent danser pour vénérer sadidas et le remercier pour les bienfaits de cette pluie, qui empêchera un feu de se déclarer et détruire leur village suspendu. Il comprends cette peur, se retrouver coincer à plusieurs dizaine de mètre de hauteur, pendant que le feu prends, un brasier incandescent, et aucun moyen de fuite. La fumée, la suffocation, cette chaleur intense, des images l’assaillent, et il l’a ressent, comme un souvenir enfuit de son passé. Une odeur lui parvient alors, une odeur de mort et de putréfraction. Cet été la chaleur est trop forte, et les pluies trop rare.

Les feux de joies illuminent de 1000 couleurs le village suspendu. Au bruit effréné des tambours et des danses se mêlent le rire des enfants. Les femmes sadidas se montrent mutines et coquines. Pourtant, banjo n’a pas le cœur à la fête. Il va au temple, prier sadida, puis rejoint le cercle des anciens. Il sont la, réunis, 3 couples, qui représentent la trinité des pouvoirs sadida : le couple de la terre, le couple de l’eau et le couple des poupées, cet art vaudou que tout sadida apprends des son plus jeune age.
« Cher vénérable, le temps n’est pas à la fête. Je crains que cet été n’annonce que malheur et perfidie. »
Reibroc, le plus sage d’entre tous, prends la parole
« Par ma barbe, banjo, fais nous part de tes craintes » Ancien barde et aventuriers, il est de grand conseil et de grande écoute.
« Cet été est beaucoup trop chaud, la pluie trop rare… la terre me dit qu’un maléfice est à l’origine de tout ça »
Il ment sciemment aux ancêtres. Ce n’est pas la terre qui lui parle, mais le feu qui couve en lui, un feu ardent et doux, différent de celui qu’il ressent dans l’air.
Les anciens discutent entre eux, la terre et l’eau n’ayant fait aucun signe. Amusé, le regard rieur mais aussi curieux, Reibroc reprends la parole :
« Soit, ta maîtrise de la terre est incontestable, ainsi que ta connaissance des poupées. Tu pourras beaucoup apprendre lors de ce voyage, notamment sur la voix de l’eau et la puissance des sadidas. Prends ce bâton de l’initié, qui montre ton rang à n’importe quel tribut sadida. Rends toi au temple osamodas d’amakna, et essaye de voire le grand prêtre, il te sera sur ment d’une aide précieuse. »

Banjo prépara dans la nuit une besace, remplit de poisson et viande séché, d’eau fraîche, et de quelques herbes médicinales. Le regard du sage Reibroc lui revint sans cesse en mémoire, trop intelligents pour ne pas sentir que Banjo cachait une partie de la vérité. Il partit au petit matin, dans la rosée, sans se retourner. Il n’a jamais aimé les au revoirs, et ne voulait pas jeter un regard vers son passé, car maintenant le futur est devant lui, là ou le mènera ses pas.

Chapitre 2: l'attaque des milimulous

Le soleil se léve, illuminant le village d’une douce lumière. Pourtant la chaleur qui se diffuse avec les rayons du soleil n’arrive pas à réchauffer le cœur des habitants, cloîtré chez eux, effrayé cette nuit comme toutes le nuits depuis plusieurs jours. Les portes et les volets s’ouvrent fébrilement, timidement. Les habitants sortent de leur torpeur, une journée de dur labeur dans les champs les attend alors que le sommeil a déserté leurs nuits.
« Voila un bien triste village, mes amis » tonne la voix d’Arutha le sombre. Un iop habille de rouge et de noir, la mine sombre, les cheveux couleur corbeau. A cote se tient un feca, tout de brun vêtu, prénommé pug.
« La tristesse est présente en ce village, la peur aussi ». La voix douce et cristalline de Valéria tranche avec la voix cassante du iop.
« La peur, oui je la sens. Allons voir le chef du village pour voire ce qu’il en retourne »
Un village lacustre, les maisons, sont de briques de bou séché et d’un toit de chaume. Certaines, dont les portes ont été détruites, semblent abandonnées. Des barricades ont été montées à la hâte.
Valeria, curieuse, s’approche d’une des maison abandonné pour y découvrir une chose horrible : du sang séché recouvre les murs et le sol. D’énorme griffe sont visible sur les murs et ce qui reste des meubles.
Les paysans, abrutis par la fatigues, faméliques regardent le trio avec crainte et espoir.

« Et l’ami, ou se trouve le chef du village ? »
« Il est mort, noble messire. Il fut le premier à mourir, lui et sa famille. C’était un ancien «guerrier, qui avait vu nombre combat. Au premier signe de trouble, il a voulu défendre son village. Mais il a vite succombé face aux nombres… »
« Qui a causé tout ce mal… vu les griffes, je pencherais pour des milimulou » questionne Arutha.
« Oui, je vous le fait pas dire… mais on a jamais vu pareil meute. Ils reviennent toutes les 2 ou 3 nuits. Aidez nous, sans vous nous sommes perdus »
Le silencieux Pug prend la parole
« Il y a de très nombreuses empreintes différents, je dirais au moins une douzaine. Et le village est trop éloigné pour recevoir de l’aide à temps. »
« Soit » annonce Arutha en sortant sa lame de son fourreau « nous allons profiter de votre hospitalité. Un peu d’action, enfin ! »
« Loué soit Hécate, puissance guerriers. Je vous invite à vous restaurez chez moi, du peu que l’on puisse vous offrir »
« Bien nous allons manger, avant de préparer un plan d’action, mais d’abords je vais aller chasser. »
Pendant qu’Arutha part chasser, Valeria cueille diverse plante médicinale et prépare plusieurs potions de soins, tandis que pug prie feca de lui donner la force de protéger ses pauvres gens.

L’odeur du sanglier au barbecue est toujours présente dans l’air. Arutha est encore fier du sanglier qu’il a réussi à chasser. Un sanglier des plaines ! Le premier de sa longue carrière de chasseur ! La nuit est tombé, conformément à son plans, lui et pug attendent au milieu de la place de village, bien visible, l’arrivée de la meute. Pug est détendu, on pourrait le croire endormi, il est seulement en méditation, prêt à lancer ses sorts de protection sur lui et son frère d’arme.

Un bruit, discret, comme un bruissement de vent dans les feuillages et surtout le silence. Les animaux se taisent, dans l’attente et la peur. La joie sauvage du combat s’empare d’Arutha. Il les sent, proches. Son instinct de guerrier prenant le pas sur sa conscience, là ou tout devient blanc, ou il n’y a plus rien, sinon le combat, la victoire ou la mort. En un éclair, simultanément au sort de protection lancé par le feca, Arutha bondit et embroche un milimulou. Le signal du combat. De toute part, des ombres canines fondent sur les 2 amis, pendant que val prend son envol pour soigner au mieux ses amis durant le combat. Arutha en tue 3, tandis que pug les immobilise et les immolent dans un glyphe enflammé. Le combat ne dur que quelques instants, les 3 milimulou survivants prenant la fuite.
« Ils ne s’échapperont pas »
Avant que ces amis aient la moindre réaction, d’un seul et majestueux bond, Arutha se plonge dans la foret.
« Pug, reste la et assure la protection des villageois, je part à sa recherche ».

Pug regarde Valeria s’éloigner dans le foret, dans la nuit. Un sombre pressentiment lui étreint le cœur. Une silencieuse prière pour ses amis « déesse feca, accordait leur votre protection », car il ne peut rien faire de plus. « Maudit sois tu Arutha, toi et tes emportements ».
Il regarde vers les étoiles, et espère de tout son cœur revoir ses deux amis.

chapitre 3: le piege

Banjo émerge du sommeil dans un brou ah de bâillement sonore. La sacrifiée toujours a ses cotes, inerte, qui pourrait passer pour une simple décoration, ou pour le jouet d’un enfant. Elle veille en fait sur le sadida, prêt à se jeter sur un ennemi au moindre signe d’hostilité. Une simple sécurité supplémentaire, car qui irait chercher un sadi suspendu à plusieurs mètre de hauteur, dormant dans un hamac au couleur feuillage. Reibroc a toujours conseillé la prudence, mère de survie en ce monde hostile. Les paroles du vieux sages lui reviennent en mémoire « ne te fie pas à la douceur du foyer, n’y accorde aucune attache. Celle-ci est bien ephemere, lors de l’aventure. » Tout ces conseils que lui avait donné le vieux sages, la pratique aussi, quand il l’emmenait régulièrement à la pêche, ou se recueillir au sein même de la nature pour prier sadida, prennent tous leur sens aujourd’hui.
Apres avoir délié son hamac, banjo se laisse tomber. Une chute de plusieurs mètre de hauteur, qu’il freine en s’accrochant et se balançant de branche en branche. Les lourdaux sadidas de révèlent de vrais acrobates dans les arbres. Il atterrit au sol accroupi, et roule de suite à l’abri, à l’écoute du moindre bruit, du moindre mouvement. Rien. Banjo se relève et reprends la route. Le soleil perce les feuillages, la rosée perle encore. Banjo s’y desaltere, et se nourrit de quelques baies rouges et sucrées.
Banjo fait grésiller le poisson qu’il vient de pécher, accompagner de quelques épices, comme du poivre et des oignons. Une ombre dans son dos attire son attention. Une araknée se promène là. « Bien loin de ta toile et des tiens, trop même. » Banjo invoque le pourvoir du sacrifice poupesque, qui permet à son lanceur de puiser dans la vitalité d’une invocation. L’araknée explose, ainsi que les craintes de banjo. Sort commun des abraknydes, utilisé comme éclaireur, mais aussi pour harceler l’ennemi. Banjo entame les geste préliminaires à l’invocation de la terre, il en appelle au pouvoir de la ronce. Il voit l’ombre arrivé de la foret…
Surgit alors un être tout de blanc vêtu, un arc à la main.
« Salutation le poilu, l’odeur était trop alléchante… Partagerais tu ton poisson contre un peu de bon pain »
Un cra, habile maître archer, silencieux et rapide. Puissant à l’arc et tout autant une dague à la main. Banjo relâche la tension, ainsi que le sort qu’il s’apprêtait à lancer. La chance suit ce cra, songe banjo.
« Je me nomme Banjo, le cra, et ne m’appelle plus le poilu de cette façon hautaine »
« Martin, enchanté. »
Martin se révèle de bonne compagnie, et le pain, qu’il a cuit lui-même, délicieux, contrairement au poisson de Banjo. Martin révèle à Banjo qu’il chasse une bande de milimulou.

La poursuite a emmené Arutha au cœur de la foret, dans une course effrénée. Les milimulous le devance aisément, agile à esquiver les branches, les arbres morts. Ils sont sur leur territoires. Arutha les perds de vue, mais ces talents de pisteur lui permettent de suivre les traces des créatures. Aussi habile soient elles, leur courses effrénés laissent nombreuses traces pour un chasseur de son niveau, qui l’emmène, au petit matin, vers une clairière. Arutha s’accroupie, il aperçoit un homme à l’imposante stature, recouvert d’une peau de mulou, une hache à la main, il est cerné par les 3 milimulous. Un chasseur certainement. De 2 bonds prodigieux, Arutha se retrouve au centre du cercle, adossé au guerrier.
« Pas de soucis l’ami, à nous 2 nous en ferons qu’une bouchée »
Un rire gras et machiavélique éclate dans son dos, au même moment qui cuisante douleur qui l’envoie plusieurs mettre au loin. Une dernier regard avant de sombrer dans l’inconscience lui montre le guerrier caressant l’échine des milimulous.

Valeria cherche son ami. Les traces laissées par les divers bond de son ami sont aisées à reconnaître et à suivre. Les iops ne sont pas connus pour leur finesse, ou leur delicatesse. Sa petite taille, et le fait de pouvoir voler lui donne un atout considérable dans sa poursuite. Un rire étrange lui conseille toute prudence. Elle ralentit, s’approche discrètement de la clairière visible à quelque pas d’elle. Elle aperçoit son ami recevoir un coup de hache dans le dos, puis les milimulous recevoir des caresses du guerrier.
« Parfait mes jolis, vous m’avez apportez une pièce de choix, ramenez le moi ! »
Les 3 mili se lancent sur le iop. Val puise au plus profond de son être la magie sémantique, conférant au mot une puissance hors du commun. D’un mot d’envol, elle atterrit au cote du iop. Puis des mots de frayeurs esquissé dans l’air tiennent les monstres à distance. Mais son ami saigne trop, et ne reprends pas connaissance. Elle ne peut tenir les mil à distance et soigner son ami à l’aide de mot secret. Un long sanglot éclate, en priant la déesse eniripsa de lui accorder sa grâce, et elle laisse échapper un cri de désespoir tout en abandonnant ses mots de frayeurs pour pouvoir soigner son ami.

ta pas limpression de monologuer?

Le monologue est la plus belle façon de ce rendre compte que tout existe autour de nous mais que rien n'est présent pour nous !!! Je trouve ce concept extraordinairement révolutionnaire ! c'est comme faire parler 2 personnages d'un meme compte ensemble ^^Je suis champion pour ça

Et dire que la caracteristique principale de martin est l'intelligence... il n'a meme pas compris que je racontais une histoire.

Les paris sont lancé ! par ici les kamas !!!

Alors ? a quand la suite maitre Banjo ?